22 mars 2008
No stress - Laurent Wolf
Je m'allonge et je ferme les yeux, sachant très bien que je ne dormirais pas. Je ne dors plus depuis longtemps, et je redoute la nuit comme une vérité qui fait mal. Il n'y a pas d'alternance de joie et de peine, il n'y a que de la peine, et la joie est simple état de grâce. Toute la journée je me shoote au monde, aux apparences, comme autant de morphines qui calment la douleur mais pas la maladie, puis les effets se dissipent, c'est la nuit, je ne dors pas, et j'ai mal.
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